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UN AFRICAIN DE LA DIASPORA EST UN CADAVRE CHAUD

Ces photos n’ont pas été prises à Paris, à Bruxelles ou à Berlin. Non !

Je les ai prises cet après-mi du vendredi 5 juillet 2019, sur le tarmac de l’aéroport de Bangui, la capitale de la République Centrafricaine. Ils sont arrivés par bus, par cars, en petits groupes successifs. Je n’ai pas compris pourquoi. Mais en faisant la somme, cela ne pouvait tromper personne : la Centrafrique est désormais européenne. Une nouvelle Afrique du Sud ? Les Centrafricains sont dans les Bantoustands ?

Dans l’avion Air France qui nous y a amenés, 90% des passagers étaient comme sur ces photos, des européens.

Où sont donc passés les africains ? Ils sont en France biensûr. Avec un visa facile facile de refugié de guerre. Mais pourquoi ne reviennent-ils pas au pays avec ces européens ?

Ils ont peur de la guerre noor.

Et ces européens n’ont pas peur de la guerre ?

Hier je me trouvais à Dunkerque dans le Nord de la France. Je fais la connaissance d’un camerounais qui vit et travaille à Paris depuis 30 ans.

Il m’a dit quelque chose qui m’a tavaillé l’esprit toute la nuit. Il me dit :

“Vraiment professeur, je vous admire beaucoup, je vous lis depuis des années. Et je pense que ce que vous faites est au dessus de l’humain.”

Et moi qui l’interrompts croyant jouer à la modestie :

“Mais non, ce que je fais est normal. Le problème est que nous avons accepté la Soumission, et toute personne qui se comporte normalement semble si exceptionnel”.

Et lui de me dire finalement que lui et moi parlions de deux choses complètement différentes, de rencherir :

“Mais non, professeur, je ne parle pas de ce que vous faites, mais du courage que vous avez d’aller au Cameroun et tout le temps”

Et moi,

“Excuse-moi ? D’aller où ?”

Et lui tout sûr de lui :

“Oui, Oui, d’aller au Cameroun, ce pays en guerre où on meurt tous les jours. Comment fais-tu pour avoir autant de courage de braver la mort en te rendant dans un tel enfer ?”

“Ah maintenant, j’ai compris.
Et tu es depuis combien de temps en France ?”

Et lui, :

“Je suis arrivé ici en 1977”

Et moi :

“Tu ne crois pas que c’est une guerre pire que celle du Cameroun qu’à ton âge tu sois encore en train de nettoyer les rues de France ?”

Il m’a donné l’impression d’un soldat à qui on a oublié de dire que la guerre était terminée depuis. Il est un des plus miséreux de la société française mais il est loin de s’en rendre compte : il a 70 ans, mais il travaille encore. Je vais découvrir ensuite qu’il n’est pas le seul dans cette condition. Il m’a expliqué que la quasi totalité des africains de son age, sont comme lui. En effet, toutes ces personnes nées avant les indépendances n’avaient pas d’acte de naissance. On leur a fait les jugements supplétifs et à l’occasion, les parents ont coupé les ages souvent de 10 ans. Il m’a dit qu’il y a des gens dont ont avait coupé 15 ans sur leur age en Afrique, soit disant pour qu’ils aient la chance d’avoir le visa pour la France.

Résultat des courses : ils sont aujourd’hui devenus des vieux au travail. Un travail qui les détruit tous les jours. Et c’est bien pour cela que les français n’aiment pas le faire.

Plutôt que de comprendre qu’ils ont tout vu faux, ils croient et se consolent de penser qu’il faut du courage pour aller au Cameroun.

Qu’ils continuent de rester là où ils sont, les Européens sont en train de prendre leur place en Afrique.

Je vais à Bangui tous les 3 mois et c’est le même scénario, d’un pays abandonné par ses intellectuels, sa classe moyenne. Et la nature ayant horreur du vide, les nouveaux centrafricains à la peau blanche sont en train d’arriver très nombreux, pour prendre le gâteau des diamants, que les autres ont abandonné pour aller chercher le plomb, en France, dans les chiottes et les travaux que les français ne veulent pas faire.

A vous le choix. Si vous vivez hors d’Afrique, vous êtes un exilé, un cadavre chaud, mais un cadavre quand même, qui n’a aucun levier pour son destin. Arrêtez de croire que vous êtes mieux que les fainéants que vous côtoyez tous les jours et qui vous font croire que tout va mal en Afrique, le temps de vous soutirer quelques euros en plus. Je dirais plutôt que l’Afrique va très bien, vu le nombre des étrangers qui s’y précipitent.

Qui va à la chasse perd sa place.

Et votre place en Afrique, vous l’avez toujours ou pas ?

Jean-Paul Pougala

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